vendredi 30 juin 2017

chiche ... que dabe, tchatche kebab ( #M1717 #1Juillet #Hamon)

Une polémique Victor ?


- Hein ? Tu dis quoi Bilal ?
- Demain on fait un pique-nique géant.
- Ah, mais c'est où ?
- A la pelouse de Reuilly.
- Ah ben faut que j'fais mon taf et j'viens. Et y a quoi à becter ?
- du kebab pour tout le monde.




Bon, mais si ma journée est niquée demain faut que je fasse mon papier maintenant, sinon c'est mort. Et pas de papier, pas de blé.

Alors c'est quoi le truc qui va pas prendre la tête des gens à lire et qui peut cartonner ?


Ces jours-ci on se prépare tous à appeler la pompe à merde pour la rentrée, les chiottes sociaux sont en train de se boucher.



Ca sent le Macron, le Philippe auguste, les manuels ... ouiich, barré comme ça, va pas faire long cheveu.

Leur problème à ces larbins de la haute c'est qu'ils sont des employés-z-ailés. Le vol c'est facile pour eux. Et on est pas contents d'eux, félés. Y peuvent pas aller bosser chez Lustucru mais nous non plus.


Trop jeunes, trop vieux, trop typés, ... le boulot tu l'arraches avec les ongles, l'artiche rentre jamais à l'heure et pas en nombre. Tiroir caisse toujours vide, tiroir fesses jamais posé.

Que les patrons qui z'en ont du pognon, et les patrons encore. Pas les troncs, les tout seuls, les z'ot ... les plein-les-fouilles, télémagouille.

Les dabes. Y se r'trouvent en soirée, ou en journée au Country Club. Des moment de rassemblement où ils disent : chiche ... que dabes. L'entre-soi, et nous c'est l'entre pas.

Ben son truc à Bilal j'y go morgen mon gars. On va serrer des louches bien moins louches qu'aux Bains-Douches.



Chiche Kebab. Ca se mange et ça se partage volontiers. Nous les partageux, on sait.



Allez, sérieux, j'écris quoi. Ca inspire quoi tout ça, tout ce qu'on nous promet, ce qu'on nous permettait qui glisse entre nos doigts ? Envie de parler, de dire, d'écrire pour donner de la voix à ceux qui n'en ont pas assez.



  - Tu dis quoi Elie ?
- Préviens tout le monde !
- Ah oui, ben oui, je passe le mot à tous les potes. Faut que tout le monde y soit, et même ceux qui seront pas là, on les représentera, on leur racontera.
- T'écris quoi aujourd'hui ?
- Ben comme d'habitude des sonneries avec un c cédille. Tu m'en remets un ?

Bon alors ... ça vient les phrases ? Atta ... les riches, les pauvres, c'est quand qu'on arrête la polémique ? Les gens qu'ont faim, et ceux qu'ont froid ... on les aide comment ? Les enfants en guenilles, les journées de travail pour une misère et la politique qui ne peut rien pour arranger ?

Ca me rappelle un truc ?

- Benoît, on est quel jour ?
- Le 30 juin !
- Ah le 30 juin ... mais oui, c'est bon sang bien sûr ... il y a 217 ans, jour pour jour, le poète anarchiste, le polémique Victor Hugo, disait à l'Assemblée :




"Ah ! messieurs ! je ne fais injure au cœur de personne, si ceux qui s’irritent à mes paroles en ce moment avaient vu ce que j’ai vu, s’ils avaient vu comme moi de malheureux enfants vêtus de guenilles mouillées qui ne sèchent pas de tout l’hiver, d’autres qui ont toujours envie de dormir parce que, pour gagner leurs trois ou quatre misérables sous par jour, on les arrache de trop bonne heure à leur sommeil, d’autres qui ont toujours faim et qui, s’ils trouvent dans la rue, dans la boue, des feuilles vertes, les essuient et les mangent, s’ils avaient vu les pères et les mères de ces pauvres petits êtres, qui souffrent bien plus encore, car ils souffrent dans eux-mêmes et dans leurs enfants, s’ils avaient vu cela comme moi, ils auraient le cœur serré comme je l’ai en ce moment, et, j’en suis sûr, et je leur fais cet honneur d’en être sûr, loin de m’interrompre, ils me soutiendraient, et ils me crieraient : courage ! parlez pour les pauvres !



Car, eh mon Dieu ! pourquoi vous méprenez-vous ? Parler pour les pauvres, ce n’est pas parler contre les riches ! A quelque opinion qu’on appartienne, est-ce que ce n’est pas votre avis à tous ? On n’a plus de passions politiques en présence de ceux qui souffrent ! et on ne se sent plus au fond de soi qu’un cœur qui souffre avec eux et une âme qui prie pour eux !"

1 commentaire:

Tout commentaire agressif et raciste sera enlevé, mais des dialogues constructifs sont les bienvenus

La valse des idées brunes par Myriam Da Molin

Je regrette l'époque où tout le monde autour de moi avait lu «matin brun» et se demandait comment lutter contre cette dangereuse ind...

Rechercher dans ce blog

Mentions

La Voix des Semeurs est membre du Réseau

"Semeurs Citoyens"




Les avis exprimés par les différents contributeurs varient et sont de la seule responsabilité de leurs auteurs mais respectent les principes républicains de la Constitution Française, ainsi que la Loi sur la Liberté de la presse du 29 Juillet 1881.

Notre ligne éditoriale humaniste et utopiste fait admettre dans notre sein une pluralité d'opinions et non une ligne stricte imposée par la rédaction.

Aussi des nuances d'opinion se retrouvent dans les contributeurs et auteurs, et cette pluralité est encouragée dans notre réseau.