Celui qui a sans doute ouvert la vraie chasse au clan Le Pen est Philippe Poutou. A compter du jour où, lors du grand débat télévisé, il a su trouver le ton et les mots qui ont remis les choses à leur place, la pureté du masque républicain frontiste s'est effacée pour en laisser voir les traits moins réjouissants du clientélisme, du populisme décomplexé, de l'appétit imbécile pour un pouvoir dont le seul but est l'accès au fric plutôt que l'intérêt du peuple.
Exit Le Pen, et Fillon.
N'y a t-il pas quelque chose qui provient aussi tout simplement d'une partie du débat global développé pendant la campagne présidentielle, où se sont affrontés des principes ? Et parmi ces principes, s'il en est un qui a mal prospéré en raison du bruit de fond créé par les candidats les plus bruyants, c'est la social démocratie écologiste, défendue par Benoît Hamon.
Ce qu'il n'obtient pas de résultats au premier tour profite à Macron d'un côté, à Mélenchon de l'autre. Tant pis. On comprendra que ces deux derniers ont confisqué le vrai débat politique à l'intérêt très personnel qu'ils ont montré pour tenter de s'emparer du pouvoir.

La droite dure a perdu, comme le FN, en raison de la totale déconnexion des politiques qui les ont représenté avec la probité et le monde réel.
La tendance récente à promouvoir l'ouverture à la vie politique de la société civile cache mal l'intention de mettre en place des députés fantoches, assez mal préparés à parler politique. Les débats organisés localement montrent de bien piètres connaisseurs des réalités quotidiennes.
La France Insoumise a recruté de nombreux candidats en visant le seul objectif de mutiplier les bulletins de votes pour en tirer des subventions pour le siège du parti. Peu de candidats se verront réellement satisfaits de tout ça, élus ou simplement entretenus. Le soufflé de la France Insoumise retombera bien vite, de la même manière que le Parti de Gauche ou le Front de Gauche. Mélenchon est un spécialiste de cette petite cuisine aux parfums moisis.
Benoît Hamon a tout de même et sans aucun doute apporté, et il est le seul à l'avoir fait, des idées. Et ces idées prospèrent depuis. Pas dans le scrutin présidentiel, peut-être pas encore assez dans ce qui va venir pour les législatives, mais dans l'opinion il n'y a pas moins une aspiration forte à retrouver un paysage politique marqué par une droite et une gauche.
Et la dégringolade annoncée entre la présidentielle et les législatives du Front National, comme de la France Insoumise doit plus à le résurgence de l'idéal social-démocrate que toute autre chose.
Aujourd'hui tout le monde a compris qu'il existe deux clans, l'un de droite totalement représenté par Macron, l'autre de gauche qui cherche pour l'instant sa voie, mais pour lequel Benoît Hamon tient le flambeau.
Et la dégringolade annoncée entre la présidentielle et les législatives du Front National, comme de la France Insoumise doit plus à le résurgence de l'idéal social-démocrate que toute autre chose.
Aujourd'hui tout le monde a compris qu'il existe deux clans, l'un de droite totalement représenté par Macron, l'autre de gauche qui cherche pour l'instant sa voie, mais pour lequel Benoît Hamon tient le flambeau.
A ses côtés il y a pas mal de gens qui se tiennent prêts pour l'avenir.
Passés les moments troubles de ce premier semestre très flou, et si c'est flou, c'est parce qu'il y a des loups, nous verrons sans doute se relever la gauche.
Que le Parti Socialiste ne parvienne pas à y tenir un premier rôle, il disparaîtra. Qu'on y laisse la place à un socialisme véritable il redeviendra central et fort
Passés les moments troubles de ce premier semestre très flou, et si c'est flou, c'est parce qu'il y a des loups, nous verrons sans doute se relever la gauche.
Que le Parti Socialiste ne parvienne pas à y tenir un premier rôle, il disparaîtra. Qu'on y laisse la place à un socialisme véritable il redeviendra central et fort
En attendant la dégringolade des extrêmes est en train de se produire, parce qu'il y a des gens qui, sans avoir peur, s'en tiennent à la solidité de leurs convictions plutôt que d'entraîner le pays dans des voies illusoires.
La recomposition de la gauche se fera parce qu'il y aura des députés de gauche à l'Assemblée, et ce seront sûrement celles et ceux qui auront été le plus sur le terrain qui se retrouveront élus.
j'adhère bien à ce texte, mais la gauche, ce n'est pas seulement un parti et des élus, c'est essentiellement un mouvement social qui vise à la transformation du monde. "Il est délirant de penser qu'une majorité électorale aurait le pouvoir de remodeler la société et l'économie à sa guise, que ce ne serait qu'une question de volonté". La refondation politique ne peut pas etre séparée d'une refondation sociale "par en bas", hors d'une mystique de grand soir, avec relocalisation de l'économie, développement des circuits courts et des logiques coopératives, pratique démocratique ..... Faute d'une telle articulation, le tout beau tout nouveau parti de gauche redevient une association de notables.
RépondreSupprimerQuelque chose se passe, c'est certain, les français sont ingouvernables disent certains, ce qui est sûr, c'est que le peuple de France, (et pas seulement les Français !) est souvent là ou on ne l'attends pas, à trop tirer la corde elle finit par casser ! Il n'y a plus de pavés, mais attention tout de même, le peuple de France à plus d'un tour dans son sac ! Les braises endormies pourraient se rallumer, et vous pourriez avoir besoin demain, de celui que vous avez méprisé, cet utopiste, qui fait rêver d'un futur désirable, pour éteindre cet incendie de désespérance que vous avez provoqué !...
RépondreSupprimerJe soutiens BH depuis le début . La refondation de la gauche doit se faire par le bas et attention de ne mépriser personnes, BH en a souffert ne faisons pas de même ,ns allons avoir besoin des uns et des autres pour éviter un coup d'état social. Ne ns trompons pas d'adversaire...BH ouvre un mouvement transpatisan large peu importe où sont encartés où pas les citoyens qui vont adhérés pour refondre une gauche solide et novatrice.
RépondreSupprimerNk