C'est un cri étouffé au fond de la gorge...
200 personnes, femmes, enfants, hommes, mais surtout des jeunes, fuyant le cauchemar, encore et toujours, ont été DELIBEREMENT noyés en deux jours par leurs passeurs...
Ils avaient embarqué de la Corne de l'Afrique pour essayer de rejoindre le Yémen, porte d'entrée vers les pays du Golfe, plus riches, et où ils espéraient revivre...
Apercevant des représentants des forces de l'ordre, les passeurs ont forcé leurs voyageurs de l'Enfer à se jeter à l'eau.
Ils sont morts.
On meurt tous les jours dans l'Océan Indien, on meurt tous les jours en Méditerranée, on meurt tous les jours dans le Golfe d'Aden...
On meurt.
Cela pourrait être vous, moi, ils n'ont juste pas eu la chance de naître au "bon endroit", ou au moins mauvais.
C'est un cri étouffé, un cri d'horreur...
"Ils étaient tous assez jeunes, l'âge moyen était d'environ 16 ans", a dit Olivia Headon, porte-parole de l'Organisation Internationale pour les Migrations.
Un cri sans fin.
Quitter la Somalie, l'Ethiopie, la guerre, la famine, la mort... Ils seraient plus de 55000 depuis le début de l'année à avoir fait ce chemin vers le Yémen, pourtant en guerre, mais proche de l'espoir...
Près de 200 jeunes gens ont été jetés à la mer en deux jours, comme des paquets, des poids inutiles...
Le personnel de l'OIM a découvert 29 cadavres sommairement enterrés sur une plage du Golfe d'Aden.
Les rares survivants racontent que les passeurs, après s'être débarrassés de leur encombrante cargaison, sont retournés en charger une autre en Somalie...
Quand s'arrêtera cet insoutenable commerce?
Quand nos gouvernants se sentiront-ils concernés?
Ce sont des hommes, des femmes, des enfants...
On ne parle plus que de quantités... 200 morts noyés, 120 morts bombardés, 60 morts dans un attentat, 10000 morts de faim...
Avant d'être une quantité de morts, ils étaient des individus vivants, aimants, riant, pleurant!
Ils étaient... tout simplement.
Et ils ne méritent pas cette universelle indifférence.
Merci pour cette article criant de vérité,malheureusement aujourd'hui nous vivons dans un pays où on veut fermer les frontières, un pays qui ne veut plus de migrants, car bien sûr si tout va mal, et bien ils faut un ou des responsables. C'est tellement plus facile de dire que c'est la faute des autres mais que fait-on pour que nos vies changent ? Et oui il faut commencer à se bouger, commencer par prendre position, commencer par voter, commencer à s'engager, commencer par manifester notre soutien aux plus démunis, commencer à tendre la main à celui qui n'a rien et qui n'est rien...oui c'est vrai ça demande de l'énergie, du coeur et surtout de s'intéresser à l'autre. Peu importe d'où on vient, notre culture, notre religion nous sommes tous des êtres humains avec nos joies et nos souffrances, pour certains la souffrance prédomine tout le reste et nos gouvernants ferment les yeux où détourne le regard. Pourtant il y a moyen de faire quelque chose comme par exemple signé les pétitions qui passent sur les réseaux sociaux, un clique pour une vie!
RépondreSupprimerNk