jeudi 28 septembre 2017

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 28 septembre 2017

Revue de presse 28/09/2017

Il ne s'agit pas d'un relai de l'AFP. Si vous ne trouvez pas tout ce qui se passe dans le Monde, c'est normal. Je fais de l'information formatée. C'est à la mode ces temps-ci.



Une petite incursion dans les technologies et la politique internationale pour la mise en bouche ?




Les Echos : Le ton monte entre Donald Trump et Mark Zuckerberg


Le président américain accuse Facebook de lui être hostile. Son fondateur s’est récemment résolu à collaborer avec le Congrès dans son enquête sur une possible influence russe dans l'élection de 2016.
Comme toujours lorsqu'il se sent attaqué, Donald Trump s'en ouvre... à son compte sur Twitter. Cette fois, la charge du président américain s'est portée sur le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, accusant le réseau social de lui avoir toujours été hostile.

« Facebook a toujours été anti-Trump », a-t-il avancé mercredi dans un message partagé plus de 14.000 fois. Une accusation rejetée, dans la foulée, par Mark Zuckerberg.

« Trump dit que Facebook est contre lui. La gauche affirme que nous avons aidé Trump. Les deux camps sont mécontents des idées et des contenus qu'ils n'aiment pas », a constaté Mark Zuckerberg dans un message posté sur Facebook, « c'est cela de diriger une plate-forme ouverte à toutes les idées », a-t-il expliqué.

Le gentil Marc Zuckerberg est donc ni-ni ou de-de ? On dirait pas ni-ni-de-de. Pourvu qu'il soit pas macroniste ! En tout cas Trump est bien la burne parfaite, con à souhait. Il se plaint des réseaux sociaux en utilisant les réseaux sociaux. On lui accordera un point de QI le jour où il trouvera qu'il est mal traité par Twitter, et un second point quand il aura enfin admis et reconnu que c'est bien lui qui tape les messages sur son compte Twitter et avec son propre téléphone. Ce mec est vraiment spongieux du casque.


Le Parisien, sondage : Trump jugé «inapte» à la présidence par une majorité d'Américains


Si les Républicains et les Démocrates américains se divisent quant à la capacité de Donald Trump à être président, tous s'accordent sur un point : il devrait arrêter de tweeter !

Tweets outranciers, propos sexistes, complaisance avec les suprémacistes blancs, gestion controversée du bras de fer avec la Corée du Nord... Le président des Etats-Unis élu en janvier dernier pour 4 ans a déjà eu, en huit mois, des dizaines d'occasions de choquer les Américains, au point de se mettre à dos une partie de son camp. Cette impression se confirme ce mercredi dans un sondage de l'institut Quinnipiac qui révèle qu'une majorité d'électeurs américains pense Donald Trump inapte à la présidence.

Selon cette enquête, 56% des Américains interrogés jugent qu'il n'est «pas apte» à occuper ce poste, contre 42% d'un avis contraire. Et seulement 36% d'entre eux approuvent son action à la Maison-Blanche depuis le début de son mandat.

Ah ... qu'est que je disais juste au-dessus ! Non mééé . Le con parfait, et c'est le peuple américain qui le dit.


Bien, faudrait pas occulter que l'actualité en France est quand même suspendue à la complexité d'un président qui fait pas beaucoup mieux en matière communication intelligente. Du coup ça énerve un peu les gens à pas mal d'endroits.


Temps réel : Les retraités dans la rue contre la baisse de leur pouvoir d'achat



Les syndicats dénoncent la hausse de la CSG et une revalorisation insuffisante des pensions de retraite.

Plusieurs syndicats et associations ont appelé les retraités à se mobiliser ce jeudi 28 septembre pour protester contre la politique du gouvernement et la baisse de leur pouvoir d'achat. Dans leur viseur : la hausse de la CSG qui impactera une majorité de retraités et la revalorisation insuffisante de leurs pensions de retraite.

L'appel à la mobilisation est lancé par les organisations syndicales de retraités CGT, FO, CGC, CFTC, FSU, Solidaires, FGR, et les associations UNRPA, LSR. A Paris, la manifestation est prévue à partir de 14h30 entre Chaussée d'Antin et rue de Miromesnil, selon la CGT.

"On a l'impression que les retraités sont la tête de Turc de M. Macron", a lancé il y a quelques jours le secrétaire général de l'UCR-CGT, François Thiery Cherrier.

Bon ... allez lire les détails un peu partout, vous verrez, d'un côté on voit bien que les retraités vont pas être mieux servis que les autres pour les augmentations et de l'autre on voit que les mêmes retraités vont être un chouïa ponctionnés en plus. Donc pour ne pas capter qu'ils auront moins à la sortie, il faut au moins s'appeler Castaner, ou Blanquer ? Ou Le Maire ? .... Vous avez remarqué !

Le Parisien, éducation : le président du Conseil des programmes claque la porte


Michel Lussault fait état de plusieurs désaccords avec le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer.

Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes (CSP), démissionne. Dans une interview au «Monde», ce proche de l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem fait part de ses désaccords avec le nouveau ministre, Jean-Michel Blanquer.

«J’ai le sentiment que le ministre n’est pas prêt à confier au CSP des missions correspondant aux chantiers à venir, comme ceux du lycée et du bac», déclare Michel Lussault. Il déplore une opposition de Jean-Michel Blanquer à celle qui lui a précédé, Najat Vallaud-Belkacem, «à chacune de ses déclarations». Il regrette également «ses multiples annonces sans discussion ni concertation» et sa présence en Une de médias comme «Valeurs actuelles». «Il commet une faute politique», juge-t-il.

«Je n'accepte pas ce mépris»

Tel est mépris qui croyait ...! Bon le CSP a perdu la tête ... Blanquer va pouvoir désormais se lâcher complètement ? Pendant ce temps-là c'est les enfants qui boivent l'éducation qu'on leur donne, et c'est les parents qui trinquent ? C'est le bordel partout quand même. Il y a un truc que j'ai pas compris dans l'histoire : Blanquer s'occupe de l'éducation et il parle dans "Valeurs actuelles" C'est pour avoir des articles qui seront jamais lus par les professionnels de l'éducation ?


Tiens ! Justement : "Voleurs actuels", on en parle. Voilà de quoi on parle dans la presse "honnête et respectable" selon les glands de ce monde.


Valeurs actuelles : Expulsion des étrangers : le gouvernement veut hausser le ton


Immigration illégale. Les autorités envisagent de faire passer la durée de rétention administrative, pour les étrangers en attente d'expulsion, de 45 à 90 jours.

Les expulsions de personnes en situation illégale pourraient connaitre une hausse, dans les mois à venir. Dans son projet de loi sur l'immigration, dont l'AFP s'est procuré copie, le gouvernement voudrait faire passer la durée de rétention administrative, pour les étrangers en attente d'expulsion, de 45 jours actuellement à 90 jours, rapporte Le Figaro.

Un durcissement du régime de la “retenue” pour vérification du droit au séjour

Le texte, qui doit encore être transmis au Conseil d'État, précise que “la durée maximale de la rétention ne doit pas (...) excéder quatre-vingt-dix jours” même si “à titre exceptionnel” le juge peut ensuite ordonner une prolongation “de quinze jours” si la personne concernée faisait “obstruction” à son éloignement. La rétention administrative a pour but de retenir un étranger visé par une décision d'éloignement, et ce, dans l'attente de son renvoi forcé.

Dans le même temps, une autre mesure pourrait durcir encore davantage la lutte contre l'immigration irrégulière : le durcissement du régime de la “retenue” pour vérification du droit au séjour. Cette dernière passerait ainsi de 16 à “24 heures”, précise le texte. Celui-ci prévoit aussi une révision du régime de la rétention pour ceux qu'on appelle les “dublinés”, soit des migrants enregistrés dans un autre pays européen et supposés y être renvoyés pour le traitement de leur demande d'asile. Avec la nouvelle loi en préparation, ces personnes pourraient être placées en rétention dès le dépôt d'une demande auprès de l'État concerné. Jusqu'à présent, il fallait attendre que l'arrêté de transfert ait été pris.
Des dossiers jugés irrecevables

Concernant l'asile, le texte prévoit en revanche un assouplissement des règles en matière de titre de séjour : la protection subsidiaire donnerait désormais accès à une carte pluriannuelle “d'une durée maximale de quatre ans” au lieu, comme c'est le cas actuellement, d'un titre d'un an. En revanche, l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) pourrait juger un dossier irrecevable si le demandeur “peut être réadmis dans un pays tiers sûr”, soit un État où sa sécurité n'est pas menacée, hors pays d'origine, mais par lequel le demandeur aurait transité.

Là vous voyez, c'est le journal qui vous dit tout. Très technique toujours. Mais les sujets sont pas très "de gauche". Donc Blanquer non plus ... hein ? Ah vous saviez déja !


Et un petit aperçu sur la politique budgétaire ? J'ai vu sur RFI, on peut pas les taxer de propagandisme pro ou anti neu-neu quand même. Donc budget ! Donc les veaux sous Le Maire !

RFI : Transformation de l'ISF, hausse de la CSG: ce qu'il faut retenir du budget 2018


Le gouvernement français a présenté ce mercredi 27 septembre son projet de loi de finances (PLF) pour 2018, ainsi que sa trajectoire budgétaire pour les cinq années à venir. Le président Emmanuel Macron s'était engagé à transformer le modèle économique de la France et redresser les finances publiques.

Le ministre de l'Economie qualifie le budget de « sincère » et affirme qu'il a été construit sur des données réalistes et non optimistes. « Un scénario prudent en 2018 et raisonnable en 2019 », assure Bruno Le Maire. Et tant mieux s'il y a de bonnes surprises dans un an.

Concrètement, le budget présenté ce mardi prévoit une baisse d'impôts de 10 milliards d'euros, dont 6 pour les ménages. Les salaires vont augmenter grâce à la suppression des charges sociales chômage et maladies, mais ce sera infime, car la hausse de 1,7 % de la CSG effacera quasiment l'augmentation.

Création d'un impôt sur la fortune immobilière

Par ailleurs, 80 % des foyers seront progressivement exonérés de la taxe d'habitation et les plus modestes percevront une aide à domicile. Le gouvernement ne touche pas aux produits d'épargne populaire, le livret A et le livret de développement durable resteront défiscalisés. La fiscalité de l'assurance-vie reste inchangée pour les contrats dont les encours ne dépassent pas 150 000 euros par épargnant ; seuls les revenus des versements effectués à partir d'aujourd'hui seront surtaxés. Toujours au chapitre des impôts, le gouvernement supprime l'ISF, l'impôt de solidarité sur la fortune, et seuls les actifs immobiliers seront imposés. Un impôt sur la fortune immobilière va être créé, il reprendra les règles de l'ISF sur l'immobilier.

Du côté des entreprises, 4 milliards de baisse d'impôt sont annoncées. Ce projet de loi de finances allège la fiscalité sur le capital pour favoriser les investissements vers l'entreprise, avec comme nouveauté la mise en place d'un impôt forfaitaire unique de 30 % sur tout le capital. La fiscalité de l'épargne salariale ne sera pas modifiée pour conserver les avantages. L'impôt sur les sociétés passe de façon progressive de 33 à 25 % d'ici la fin du quinquennat. Le crédit impôt recherche sera baissé mais sanctuarisé et un fonds pour l'innovation de rupture doté de 10 millions d'euros sera mis en place. Il sera financé par les cessions de participation de l'Etat dans des entreprises.

15 milliards d’économies

L'autre priorité de ce PLF est de permettre à la France de retrouver sa crédibilité auprès de ses partenaires, donc de baisser la dépense publique et réduire la dette d'ici 2022. Le cap du gouvernement se résume en trois chiffres : cinq, trois et un. Soit 5 points de dette publique en moins, 3 points de dépenses publiques en moins, 1 point de prélèvements obligatoires en moins. Le déficit public sera ramené à 2,9 % du PIB en 2017, et 2,6 % en 2018, afin de sortir la France de la procédure de déficit public excessif dans laquelle elle se trouve depuis 2009.

Comme il l’avait annoncé, le gouvernement engage des coupes budgétaires. La trajectoire prévoit dès 2018 une baisse de la dépense publique de 0,7 point, soit 15 milliards d'euros d'économie dès l'an prochain – 7 milliards pour l'Etat, 5 pour la Sécurité sociale et 3 pour les collectivités territoriales. Des économies qui n'excluent pas de nouvelles dépenses... Le ministère des Armées verra son budget augmenter de 1,7 milliard, l'Education de 1,4  sans oublier les ministères de la Justice et de la Transition écologique.

Reste maintenant à regarder en détail si ce numéro d'équilibriste entre baisse d'impôt, économie et nouvelles dotations, est tenable.

Bon là, je suis clean ... j'ai rien coupé. Alors maintenant on va parler vrai. En gros l'augmentation des revenus des ménages qui est promise par la suppression des charges est compensée par l'augmentation de la CSG. Ca c'est technique.

Pratiquement ça veut dire qu'on efface une partie des cotisations sociales pour permettre aux gens de gagner plus ... si les employeurs peuvent laisser la différence aux employés ce sera miraculeux. Dans le même temps on arrête de payer des charges, donc on arrête de capitaliser des droits ... sécu, retraite, chômage ... tout ça va finir dans une poubelle un jour. Mais on vous augmente la CSG ! Pour renflouer les régimes sociaux ?

Je vous fais pas un dessin. Mais la pensée complexe ambiante va donner un maximum de boulot aux chirurgiens spécialisés en graciloplastie dans les temps qui viennent. Un métier d'avenir je vous dis.

1 commentaire:

  1. ces types sont des joueurs de bonneteau, des escrocs de foire :
    1ere escroquerie : la hausse du salaire net est plus que compensée par la baisse du salaire brut
    2nde escroquerie : les baisses d'impôt sur les sociétés, +"flat tax" sur les revenus du capital, +suppression de l'ISF conduisent à une augmentation de revenus de 1490 e pour le dernier décile (=les 10% les plus riches) selon l'OFCE
    3eme escroquerie : si on tient compte de la baisse budgétée en 2018 des prestations sociales (santé, logement) et services à la population (collectivités, emplois aidés), les 10% les plus pauvres subiront une baisse de revenus de 337e/an, et les plus fortunés un gain de 1190e/an (source OFCE)

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