Vous savez, je regarde souvent ma fenêtre. Elle est belle, mais elle a des barreaux en fer forgé.
Le paysage, il est magnifique, tenez, surtout cette fin d'après-midi, avec ses festivals de nuage, les nuages sont tellement fantaisistes, cotonneux, le soleil abondant, la nature généreuse.
Oui, elle est belle, ma vue.
La colline, car ici, c'est une colline, verdoie de son bout d'été qui se prépare à sa robe de printemps, le feuillage luxuriant réchauffe de ce vert tendre mais presque provoquant quand ailleurs il fait sec et jaune, ici l'eau gorge de toutes ses nuances le végétal roi.
Vous savez, ma fenêtre et ses barreaux, elle me fait songer à la France. Oui, la France est belle, emplie de vie qui explose, la France est riche de l’exubérance de ses idées , de son énergie, des campagnes aux villes, des ghettos de Marseille aux coins isolés de la Creuse...
Oui, cette France, elle est là, celle des talents,de l'espoir, et de l'énergie créatrice pour le meilleur des futurs, elle est là.
Seulement, on nous a mis des barreaux devant.
Ces barreaux, ils se nomment pauvreté, ils se nomment fatalité économique, ils se nomment rigueur, austérité, fossé, fracture, libéralisme, carcan, oppression, état d'urgence, terrorisme intellectuel comme matériel, racisme, soit disant réalisme.
Ces barreaux, sur ma fenêtre, ils ne me pèsent pas, je pourrais les faire enlever.
Ces barreaux, sur notre fenêtre intérieure, le devenir de la France, ils pourraient aussi disparaître, malgré leurs dénégations, à ceux qui les mettent , en voulant nous faire croire qu'ils étaient là avant la colline et même la maison
C'est ce qu'on espère tous, quelque part, ce qu'on veut tous faire.
Le discours de Hamon et ses idées, quelque part, ça nous a fédérés, oui, nous sommes un petit groupe, oui, nous n'avons pas été la majorité mais nous, nous refusons cette fatalité.
Nous voulons casser ces barreaux qu'on s'obstine à vouloir nous mettre partout, et dire à tous ceux qui nous les construisent de s’ôter de notre soleil, de notre vie, de nos espérances.
Ce futur désirable dont parlait Hamon, nous le voulions et nous le voulons toujours.
Refuser ces barreaux mentaux, ces obstacles d'une société injuste au nom d'une soit disant réalité....
Cela n'est pas la nôtre, penser que nos enfants devront faire payer à leurs enfants la pollution, les dettes, les inégalités...non, ce n'est pas notre futur.
On nous dit utopique? et alors? Nous serions restés sous les jougs des Rois, analphabètes, et sans autre pouvoir que de servir les nobles si nos ancêtres ne s'étaient battus contre pour faire de l'utopie de la République une réalité.
Nous voulons une vraie solidarité, avec le RU, une France qui devient pionnière en terme d'environnement, une taxe pour les robots, le pouvoir rendu au peuple et même plus, voyez-vous, même plus!
Et nous refusons cette fatalité de voir l'avenir morne que certains veulent nous préparer, leur fatalité, nous la refusons!
L'utopie, nous la voulons, espérer, nous le faisons et nous ne lâcherons rien !
Refusons leur fatalité, faisons exploser leurs barrières!
Ensemble, nous serons ces semeurs de graines d'espoir qui germeront!
Auteur: Rosa Elle
Le paysage, il est magnifique, tenez, surtout cette fin d'après-midi, avec ses festivals de nuage, les nuages sont tellement fantaisistes, cotonneux, le soleil abondant, la nature généreuse.
Oui, elle est belle, ma vue.
La colline, car ici, c'est une colline, verdoie de son bout d'été qui se prépare à sa robe de printemps, le feuillage luxuriant réchauffe de ce vert tendre mais presque provoquant quand ailleurs il fait sec et jaune, ici l'eau gorge de toutes ses nuances le végétal roi.
Vous savez, ma fenêtre et ses barreaux, elle me fait songer à la France. Oui, la France est belle, emplie de vie qui explose, la France est riche de l’exubérance de ses idées , de son énergie, des campagnes aux villes, des ghettos de Marseille aux coins isolés de la Creuse...
Oui, cette France, elle est là, celle des talents,de l'espoir, et de l'énergie créatrice pour le meilleur des futurs, elle est là.
Seulement, on nous a mis des barreaux devant.
Ces barreaux, ils se nomment pauvreté, ils se nomment fatalité économique, ils se nomment rigueur, austérité, fossé, fracture, libéralisme, carcan, oppression, état d'urgence, terrorisme intellectuel comme matériel, racisme, soit disant réalisme.
Ces barreaux, sur ma fenêtre, ils ne me pèsent pas, je pourrais les faire enlever.
Ces barreaux, sur notre fenêtre intérieure, le devenir de la France, ils pourraient aussi disparaître, malgré leurs dénégations, à ceux qui les mettent , en voulant nous faire croire qu'ils étaient là avant la colline et même la maison
C'est ce qu'on espère tous, quelque part, ce qu'on veut tous faire.
Le discours de Hamon et ses idées, quelque part, ça nous a fédérés, oui, nous sommes un petit groupe, oui, nous n'avons pas été la majorité mais nous, nous refusons cette fatalité.
Nous voulons casser ces barreaux qu'on s'obstine à vouloir nous mettre partout, et dire à tous ceux qui nous les construisent de s’ôter de notre soleil, de notre vie, de nos espérances.
Ce futur désirable dont parlait Hamon, nous le voulions et nous le voulons toujours.
Refuser ces barreaux mentaux, ces obstacles d'une société injuste au nom d'une soit disant réalité....
Cela n'est pas la nôtre, penser que nos enfants devront faire payer à leurs enfants la pollution, les dettes, les inégalités...non, ce n'est pas notre futur.
On nous dit utopique? et alors? Nous serions restés sous les jougs des Rois, analphabètes, et sans autre pouvoir que de servir les nobles si nos ancêtres ne s'étaient battus contre pour faire de l'utopie de la République une réalité.
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Magritte |
Nous voulons une vraie solidarité, avec le RU, une France qui devient pionnière en terme d'environnement, une taxe pour les robots, le pouvoir rendu au peuple et même plus, voyez-vous, même plus!
Et nous refusons cette fatalité de voir l'avenir morne que certains veulent nous préparer, leur fatalité, nous la refusons!
L'utopie, nous la voulons, espérer, nous le faisons et nous ne lâcherons rien !
Refusons leur fatalité, faisons exploser leurs barrières!
Ensemble, nous serons ces semeurs de graines d'espoir qui germeront!
Révéler, c’est tendre un miroir à la société pour qu’elle prenne vraiment conscience d’elle-même, au-delà des préjugés et des ignorances. C’est donc la mettre en mouvement en créant un déplacement des opinions qui ouvrira le champ des possibles, ébranlant les fatalités et les immobilités d’un monde sinon enfermé dans ses illusions ou ses mensonges.Edwy Plenel ( le droit de savoir)
Auteur: Rosa Elle
Un magnifique texte qui montre que il y a toujours un espoir de renouveau... Utopiques ? Je dirais modernes, en avance sur notre temps.
RépondreSupprimeren avance, oui, merci!
SupprimerNovateur, anticipateur, visionnaire...
Oui Rosa, préparons l'avenir pour une humanité libre, généreuse, créative, débarrassée des prédateurs et des assassins
RépondreSupprimerIls seront toujours là mais ils ne doivent plus régner, nous pouvons les combattre!
SupprimerAmicalement
Merci pour ce texte frais et reposant.
RépondreSupprimerJe crois aussi que nous sommes riches de vies,de créativité, d'espoir. Les barreaux sont escamotables si nous arrêtons de ne regarder qu'elles.
Porter son regard au delà permet de sentir tout ce qui nous attend une fois ces barreaux franchis.
"Ce n'est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin." Sören Kierkegaard
Très belle citation! merci!
SupprimerToujours partante pour un futur désirable !
RépondreSupprimerAllons-y!
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