La criconscription 93/07 a vu valider 21 candidats à l'élection législative 2017.
Sans prédire quels seront celles ou ceux qui connaîtront un second tour, on sait déjà qu'un combat particulier à pris place dans la circonscription, entre Razzy Hammadi, député sortant, et Alexis Corbière, parachuté de la France Insoumise.
Ces deux candidats sont des personnages de caractère, installés en politique depuis longtemps.
La liste complète des 21 candidats est éloquente sur l'enjeu de cette circonscription, où la multiplication des candidatures proches les unes des autres prduira un premier tour confus.
M. | Razzy Hammadi | SOC |
M. | Gaylord Le Chequer | COM |
M. | Pierre Serne | ECO |
Mme | Halima Menhoudj | REM |
M. | Sébastien Jolivet | FN |
Mme | Christel Keiser | EXG |
Mme | Geneviève Reimeringer | EXG |
Mme | Nathalie Labbe | EXG |
Mme | Sylvette Minnaert | EXG |
M. | Alexis Corbière | FI |
Mme | Manon Laporte | LR |
M. | Jérôme Micucci | DIV |
M. | Jimmy Parat | DIV |
M. | Majid Lagnaoui | DIV |
Mme | Marie-Ange Donadieu | DIV |
M. | Vincent Glenn | DIV |
M. | Hugues Leforestier | DVG |
M. | Jean-Pierre Brard | DVG |
Mme | Claudine Antonini | ECO |
Mme | Nadia Belaala | ECO |
M. | Thierry Porro | ECO |

Alexis Corbière, né le 17 août 1968 à Béziers, a été membre de la Ligue Communiste Révolutionnaire de 1993 à 1997, il est ensuite membre du Parti Socialiste jusqu'au congrès de Reims de 2008. Il devient alors secrétaire national du Parti de Gauche (PG).
Il est premier adjoint à la maire PS du 12e arrondissement de Paris, Michèle Blumenthal, de 2001 à 2014, et conseiller de Paris entre 2008 et 2014.
Il est porte-parole de Jean-Luc Mélenchon et de son mouvement, La France Insoumise, pour l'élection présidentielle française de 2017.
Il est premier adjoint à la maire PS du 12e arrondissement de Paris, Michèle Blumenthal, de 2001 à 2014, et conseiller de Paris entre 2008 et 2014.
Il est porte-parole de Jean-Luc Mélenchon et de son mouvement, La France Insoumise, pour l'élection présidentielle française de 2017.

Razzy Hammadi né le 22 février 1979 à Toulon, a été président du Mouvement des Jeunes Socialistes de décembre 2005 à novembre 2007, il est secrétaire national du Parti socialiste au service public depuis novembre 2008. Il est élu député de la septième circonscription de la Seine-Saint-Denis (Montreuil et Bagnolet) le 17 juin 2012. Reconnu pour soutenir le socialisme sans tentation exotique, il lui est pourtant reproché parfois, et par Alexis Corbière en particulier, d'avoir rejoint le camp des réformateurs au PS.
Les deux hommes se connaissent, plutôt bien, évitent de se croiser pendantla campagne, évitent surtout tout affrontement direct, préférant réserver leurs flèches aux autres candidats. Il sont prêts pour en découdre face à face.
Repris de la presse d'actualité depuis le début de l'année
Dans le cadre des législatives, serez-vous bien candidat à Montreuil ?
Oui. C’est une belle campagne qui s’annonce. Dans ce cas comme
ailleurs, l’élection législative est une élection nationale. La campagne
que nous mènerons sera donc en cohérence totale avec notre campagne
présidentielle, basée sur notre programme L’Avenir en commun. Il ne faut
donc pas mépriser les électeurs en voulant ramener le débat législatif à
des questions de personnes. Comme l’ensemble des forces vives de la
campagne, mes journées sont toutes entièrement consacrées à faire
grossir une dynamique nationale qui profitera à tous lors des élections
législatives de juin. Là où je suis candidat, le député sortant Razzy
Hammadi, porte-parole du PS, a soutenu toutes les mesures les plus
réactionnaires du gouvernement Valls qui ont fait si mal aux habitants
de Bagnolet et Montreuil. Il incarne donc la politique de François
Hollande et Manuel Valls. Cela doit cesser. Les habitants de Montreuil
et Bagnolet ne sont pas représentés par les votes d’un tel
parlementaire. C’est le sens de ma candidature, dans une ville que je
connais bien, où j’ai longtemps habité. Cette campagne sera
passionnante. Je sais aussi qu’elle sera difficile. Je milite depuis 20
ans aux côtés de Jean-Luc Mélenchon et j’ai appris, en découvrant les
embûches que beaucoup mettaient sur son chemin, que rien dans la vie
politique ne vous est jamais offert avec facilité. Cela ne fait que
renforcer ma détermination. La victoire est possible.
Législatives 2017 : Corbière veut que les communistes lui laissent le champ libre
Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon s'étonne que le PCF lui mette un "candidat dans les pattes" à Montreuil.
Entre le Parti communiste et La France insoumise, la querelle continue. Au cours d'une interview accordée sur LCI au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, Alexis Corbière n'a pas caché son agacement vis-à-vis du PCF. En cause : la candidature communiste de Gaylord Le Chequer dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, actuellement entre les mains du socialiste Razzy Hammadi et précisément où le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon prévoit de concourir.
"Je ne comprends pas pour quelle raison le Parti communiste me met un candidat dans les pattes, si je puis dire. (...) Je le regrette", a-t-il lancé avant de revenir sur les négociations au point mort entre les deux camps. Se déclarant favorable à un "accord", Alexis Corbière assure que La France insoumise pourrait laisser le champ libre à des "députés communistes sortants" mais attend des communistes qu'ils lâchent aussi du lest. "Tout le monde comprendra que la contrepartie est qu'ils retirent leur candidat dans d'autres endroits", dit-il.
"Je ne comprends pas pour quelle raison le Parti communiste me met un candidat dans les pattes, si je puis dire. (...) Je le regrette", a-t-il lancé avant de revenir sur les négociations au point mort entre les deux camps. Se déclarant favorable à un "accord", Alexis Corbière assure que La France insoumise pourrait laisser le champ libre à des "députés communistes sortants" mais attend des communistes qu'ils lâchent aussi du lest. "Tout le monde comprendra que la contrepartie est qu'ils retirent leur candidat dans d'autres endroits", dit-il.
Législatives 2017 : en Seine-Saint-Denis, la bataille des gauches
Dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, le député PS sortant, Razzy Hammadi, fait face à Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Le député PS sortant de la 7e circonscription Razzy Hammadi (à gauche) et Alexis Corbière, candidat de La France Insoumise.
Dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, le député PS sortant, Razzy Hammadi, fait face à Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Le député PS sortant de la 7e circonscription Razzy Hammadi (à gauche) et Alexis Corbière, candidat de La France Insoumise.

Tutoiement et tape sur l’épaule. Lorsqu’ils se croisent dans les allées du marché de La Croix de Chaveaux à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le député PS sortant de la 7e circonscription Razzy Hammadi et Alexis Corbière, candidat de La France insoumise, mettent de côté, un instant, leurs différends politiques.
Le député PS sortant de la 7e circonscription Razzy Hammadi (à gauche) et Alexis Corbière, candidat de La France insoumise. / Joël Saget/AFP.
Le Parti communiste et La France Insoumise s’affrontent
En matière de formules ciselées, Alexis Corbière en connaît un rayon : durant la présidentielle, il a été le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. En contrepartie de cet engagement, il s’est vu confier une circonscription qui a voté à 40,12 % pour son mentor au premier tour.
C’est ainsi que ce Parisien s’est retrouvé parachuté en banlieue. « Ça, c’est des arguments de militants politiques, réfute-t-il. J’habite en bordure de la circonscription, j’ai vécu dix ans ici, j’étais déjà présent en 1995. Et j’y ai joué au rugby. » Mais l’atterrissage ne s’est pas fait sans anicroches.
Le Parti communiste n’entendait pas laisser filer Montreuil et Bagnolet, maillons historiques de la ceinture rouge, même si la seconde est passée aux socialistes aux dernières municipales. Le PCF – soutien de Jean-Luc Mélenchon durant la présidentielle – a donc maintenu son candidat Gaylor Le Chequer, adjoint au maire de Montreuil, Patrice Bessac.
C’est ainsi que ce Parisien s’est retrouvé parachuté en banlieue. « Ça, c’est des arguments de militants politiques, réfute-t-il. J’habite en bordure de la circonscription, j’ai vécu dix ans ici, j’étais déjà présent en 1995. Et j’y ai joué au rugby. » Mais l’atterrissage ne s’est pas fait sans anicroches.
Le Parti communiste n’entendait pas laisser filer Montreuil et Bagnolet, maillons historiques de la ceinture rouge, même si la seconde est passée aux socialistes aux dernières municipales. Le PCF – soutien de Jean-Luc Mélenchon durant la présidentielle – a donc maintenu son candidat Gaylor Le Chequer, adjoint au maire de Montreuil, Patrice Bessac.
Merci pour toutes ces informations j'ai beaucoup appris aujourd'hui ! La question que je me pose Hammady est PS, OK, mais est-il soutien de BH ? Si non, je comprends pas que le PCF soit avec lui... sauf par vengeance ce qui ns est pas très utile vu le contexte...
RépondreSupprimerNikou