" La Knesset, le parlement israélien,a voté la nouvelle loi sur la nationalité. Cette loi définit Israël comme un État «juif» en premier et un État «démocratique» en second lieu - obligeant les tribunaux à décider par nationalité et religion en priorité, là où ils sont en conflit avec les principes démocratiques fondamentaux.
Cette loi entérine l'hébreu comme la seule langue officielle d'Israël.
Cela permet également d'exclure les résidents en fonction des critères choisis par la société (y compris la nationalité et la religion).
Il s'agit d'une loi raciste, déclarant officiellement les citoyens Palestiniens d'Israël citoyens de seconde classe (puisque l'État n'appartient qu'à la nationalité juive par cette loi), permettant au système sociétal d'exclure les Palestiniens et supprimant l'arabe comme langue officielle."
D'après Rivka Virtenberg, citoyenne israélienne de religion juive d'origine, communiste et militante pour la Paix entre la Palestine et Israël.
"Non loin du centre de Tel-Aviv, au-dessus d'un local où des réfugiés
africains viennent chercher conseil, Sharon Abraham-Weiss, de
l'Association pour les droits civils en Israël (ACRI),
est plus inquiète. "Cette loi ne réaffirme pas le respect des droits
humains, elle ne prend pas en compte les droits d'un cinquième des
citoyens. Ce texte signe un recul des valeurs libérales au profit de
principes nationalistes et communautaristes", souligne l'avocate. "
Source: L'Express
Ce texte est tellement controversé et pose d'une manière aiguë la prétention dérisoire d'une démocratie à la théocratie, que deux ministres du gouvernement israélien veulent amender le texte.
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